top of page

1. Processus génétiques.

2. Les gènes de l'intelligence.
3. Quel est la caractéristique du génome d'un surdoué ?


1. Processus génétiques.


L'intelligence peut se résumer à deux paramètres

-quantitatif: la quantité d'allèles pour une haute intelligence dans un génome.

-qualitatif: la qualité des allèles présents dans un génome.


Les premiers hommes qui ont quitté l'Afrique il y a de cela 100 mille ans étaient porteurs d'un large spectre d'allèles pour une haute et pour une basse intelligence. Ceux qui ont émigré vers les climats froids d'Europe et d'Asie ont été soumis à la difficulté intellectuelle de survivre dans des climats extrêmement rudes, si bien que les moins intelligents, porteurs des allèles pour une moindre intelligence, n'ont pas survécu. Au plus l'hiver fut rude, au plus la sélection naturelle pour l'élimination des moins intelligents fut importante. Cela explique la forte corrélation entre l'intelligence moyenne des populations et le climat.
 

Plus en détail...


La pression de sélection pour améliorer l'intelligence eut lieu chez ceux qui ont connu la difficulté de survivre à des hivers rigoureux. Ce fut un nouvel environnement plus cognitivement exigeant en raison de la nécessité de chasser les grands animaux pour l'alimentation, ainsi que la nécessité de garder les enfants au chaud, ce qui a nécessité la construction d'abris et de vêtements. Pour toutes ces raisons, les climats froids ont exercé une pression de sélection pour une plus grande intelligence. Plus le froid des hivers fut rude et plus cette pression de sélection fut importante et l'intelligence a évolué en rapport. Ceci explique la large association entre la froideur de l'hiver, la température et l'intelligence.

Processus génétiques dans l'évolution des différences de Q.I entre les races:


Deux procédés génétiques expliquent l'évolution des différences raciales dans l'intelligence.

La première est la différence dans la fréquence des allèles de haute et de faible intelligence. Les premiers humains ont transporté les allèles de haute et de faible niveau d'intelligence avec eux, mais ceux qui ont colonisé les milieux froids ont été exposés à l'exigence cognitive de la survie au cours des hivers froids. Beaucoup de ceux qui portaient des allèles de faible niveau d'intelligence n'ont pas pu survivre pendant les hivers froids et les individus ou les tribus les moins intelligents ont disparu, laissant les survivants les survivant les plus intelligents. Ce processus aurait permis de réduire et éventuellement d'éliminer les allèles de faible niveau d'intelligence, en laissant une plus grande proportion d'allèles pour une grande intelligence. Plus l'hiver était froid, plus la pression de sélection pour l'élimination des faibles quotients intellectuels, portant les allèles pour une faible intelligence, fut importante. Ce processus explique la large association entre les températures hivernales plus froides et QI et le crescendo des volumes crâniens. 

Un deuxième processus génétique à s'être produit, c'est l'apparition de nouveaux allèles par des mutations. Les principes généraux sont que de nouveaux allèles mutants pour une haute intelligence sont plus susceptibles d'apparaître dans de grandes populations et dans des populations qui sont soumis au stress, c'est à dire à un environnement dans lequel ces mutations constituent un avantage sélectif à la survie.
Une fois qu'un nouvel allèle muté pour une plus grande intelligence était apparu, cela conférait un avantage de sélection et ils se sont donc répandus à travers le groupe de près de cinquante à quatre-vingts individus qui constituaient  l'effectif des groupes de cueilleurs chasseurs à ce stade de l'évolution humaine. Il se serait ensuite propagé assez rapidement parce que les groupes voisins des peuples de chasseurs ont généralement des alliances avec des groupes de voisins avec lesquels ils échangent des partenaires pour l'accouplement, et il est raisonnable de supposer que cette coutume fut présente pendant plusieurs milliers d'années au cours de l'évolution des races. Ces alliances de groupes sont connues sous le nom Dèmes, et un nouvel allèle mutant pour une plus grande intelligence, et qui confère un avantage de sélection, se serait propagé assez rapidement par l'intermédiaire des dèmes. De temps en temps des accouplements avaient lieu entre Dèmes et par ce moyen de nouveaux allèles mutants pour une plus grande intelligence se propageaient d'un Dème à un autre et, éventuellement, dans l'ensemble d'une race.

 

 

2. Les gènes de l'intelligence.


Gène CHRM2

Gène IGF2R

Gène dysbindin-1 (DTNBP1)

Snap25

Fads2

Gène de la myopie.

Gène MCPH1 (microcéphalin)

Gène ASPM

Gène Dab 1



Gène CHRM2

Localisation: 7q31-35.

Gain de 6,89 points de Q.I chez les individus porteurs de l'allèle A de rs2061174 dans la population adulte.Le gène CHRM2 code pour un récepteur de type GPCR qui intervient dans l'excitabilité neuronale, dans la plasticité synaptique et dans la régulation en feed back du relargage d'acétylcholine.Les variations génétiques furent étudiées. Les SNP rs2061174 et rs324650 furent le plus corrélés à un gain intellectuel.Gain de 6.89 (PIQ) points pour les individus porteurs de l'allèle A de rs2061174 dans la population adulte.Dans la population jeune (12 ans), c'est l'allèle T de rs324650 qui montre un gain de 5,3 points de Q.ILa différence entre les deux populations démontre l'existence des processus de maturation cérébrale.  http://www.biomedcentral.com/1471-2350/8/66http://www.nature.com/mp/journal/v8/n1/full/4001095a.html

 


Gène IGF2R

Localisation: 6q25-27.

Un allèle particulier (allèle 5) de ce gène est responsable d'un gain de 4 points de Q.I.
Une équipe dirigée par le Dr Robert Plomin, généticien à l'Institut de psychiatrie de Londres, a découvert ce gène, qui pourrait bien avoir une incidence sur le niveau d'intelligence des individus.
L'allèle 5 était présent chez 46 pourcent des individus au Q.I de 160, contre seulement 23 pourcent chez les enfants au Q.I de 100.
Ce variant compte pour moins de 2 pourcent des disparités intellectuelles, ou une différence de 4 points de Q.I.
De nombreux gènes ont un impact positif ou négatif sur le Q.I. Certains possèdent plus de gènes positifs que de négatifs, d'autres possèdent des gènes positifs et négatifs ce qui mène à un Q.I moyen.
http://www.thefreelibrary.com/Gene+variants+linked+to+childhood+IQ.%28Brief+Article%29-a020629995



Gène dysbindin-1 (DTNBP1)

Localisation: 6p22.3

Il existerait 6 allèles différents de ce gène. Les différences de fréquences entre les races expliqueraient un tiers des différences intellectuelles entre les noirs et les européens.
http://www.halfsigma.com/2007/11/dtnbp1-gene-and.html 



Snap25

Localisation: 20p12.2

http://www.tweelingenregister.org/nederlands/verslaggeving/NTR_publicaties_2006/Gosso_MP_2006.pdf



Fads2

Localisation: 11q12-13

http://www.physorg.com/news113505546.html

Gain de 7 points de Q.I chez les nourrissons nourris au sein si porteur d'allèle.



Gène de la myopie.

Non encore localisé.

Les données révisées appuient clairement la conclusion que la myopie axiale est héréditaire récessive. Les personnes myopes excellent en termes d'intelligence, plusieurs études dans les pays développés ayant indiquées un gain de 7 points de QI par apport à la population générale. Il semble aussi que les personnes phénotypiquement non myope mais porteuses hétérozygotes d'un gène de la myopie profitent d'amélioration du cerveau, probablement d'un peu plus faible mesure que ce qui se produit chez les myopes homozygotes. Il est conclu que le gène de la myopie est avant tout un facteur d'intelligence.

Répartition raciale: Logiquement, la myopie congénitale d'origine génétique montre une fréquence qui suit l'ordre hiérarchique du Q.I. C'est ainsi qu'on retrouve le plus faible taux de myopie chez les africains, suivi par les nord-africains, les amérindiens, les asiatiques du sud-est, puis viennent les européens avec une fréquence plus élevée, suivi par les asiatiques de l'est (Chinois, Coréens, Japonais...) et par les juifs ashkénazes, ces derniers montrant la plus haute fréquence de myopie congénitale.

http://www.mankindquarterly.org/spring_summer2009_karlsson.html

http://www.iovs.org/cgi/content/full/45/9/2943

http://www.iovs.org/cgi/content/abstract/48/10/4421?rss=1



Gène MCPH1 (microcéphalin)

Localisation: 8p23.1

Module le nombre de neurones du cortex cérébral. Dans des cas pathologiques de mutations de ce gène, cela mène à un retard mental. Par contre, un allèle particulier de MCPH1, appelé haplo-groupe D, est apparu il y a 37 mille ans et c'est répandu à l'ensemble des races de la planète excepté les africains. En Europe et en Asie, sa fréquence est de 70 pourcent alors qu'elle est totalement absente chez les africains. 



Gène ASPM

Localisation: 1q31.

Les formes pathologiques du gène muté mènent à des microcéphalies. Un nouvel allèle est apparu il y a 6000 ans. Il se retrouve en grande proportion chez les caucasiens, dans des proportions moyennes chez les asiatiques et dans de très faibles proportion en Afrique. Cet allèle augmente l'intelligence et la capacité crânienne. Encore une fois, on constate que l'émergence d'un tel allèle fut parallèle à la conquête de nouveaux territoires créant une pression sélective supérieure.



Gène Dab 1

Localisation: 1p31-p32.

Augmente la densité cérébrale ainsi que la masse globale. Il est plus commun chez les chinois. L'hypothèse actuelle est que cet allèle est le pendant asiatique du gène ASPM trouvé plus fréquemment chez les européens.

Quelques autres pistes

Gène HAR1: serait impliqué dans le développement du cortex cérébral entre les 2èmes et 19èmes semaines de la gestation. Par contre il ne semblait pas avoir une responsabilité particulière dans la formation de la partie du cortex responsables de ses facultés cognitives, c'est à dire ses facultés d'accumulation de connaissances, sa capacité de réflexion et de déduction etc. La partie du cerveau qui rassemble ses fonctions est le néocortex frontal, pariétal et occipital et les lobes temporaux.

Gène MGC8902: autoréplication beaucoup plus importante chez les humains que chez les primates et encore plus chez les autres animaux. Or ce gène commande la synthèse d'une famille de protéines, les DUF1220, particulièrement présentes dans cette partie du cerveau et également dans les neurones et leurs ramifications. Pour  donner un exemple de cette hyperactivité sachez que, dans le même temps où le gène MGC8902 reproduit 212 copies de protéine DUF1220 chez l'homme, il n'en synthétise que 30 à 37 copies chez le chimpanzé ou le macaque et seulement une chez le rat. Tout ceci n'est qu'une hypothèse de travail qui demande à être confirmée.

 Région 2q24.1-31.1 (LOD score de 4.42), qui chevauche la région 2q21-33, qui a déjà montré son lien avec l'autisme.

Région 6p25.3-22.3 (LOD score 3.20 pour le Q.I général et 2.33 pour le Q.I verbal) chevauchant la région
 6p22.3-21.31 impliqué dans la dyslexie.

 


3. Quel est la caractéristique du génome d'un surdoué ?

Anchor 1
Anchor 2
Anchor 3
bottom of page